Contre-visite immobilière : ce qu’il faut savoir pour éviter les mauvaises surprises

La contre-visite immobilière est une étape cruciale dans le processus d’acquisition d’un bien. En effet, elle permet de s’assurer que le logement correspond bien aux attentes et aux besoins de l’acheteur, mais également de vérifier que les informations fournies par le vendeur sont exactes et conformes à la réalité. Cet article vous présente les enjeux de cette étape clé, ainsi que des conseils pratiques pour la réussir.

Qu’est-ce que la contre-visite immobilière ?

La contre-visite immobilière est une visite supplémentaire organisée après la première visite du bien et avant la signature du compromis de vente. Elle a pour objectif de permettre à l’acquéreur potentiel d’examiner plus en détail le logement, en compagnie éventuellement d’un expert du bâtiment ou d’un professionnel de l’immobilier. Cette seconde visite permet également à l’acheteur de poser des questions complémentaires au propriétaire et de vérifier certaines informations concernant le logement.

Pourquoi effectuer une contre-visite ?

Plusieurs raisons justifient la réalisation d’une contre-visite immobilière. Tout d’abord, elle permet à l’acheteur potentiel d’affiner son choix et de confirmer ou non son intérêt pour le bien visité. Ensuite, elle offre l’opportunité de vérifier les informations fournies par le vendeur, notamment en ce qui concerne l’état du logement, les travaux à prévoir ou encore la conformité des installations (électricité, gaz, plomberie…). Enfin, la contre-visite permet également de négocier le prix de vente en se basant sur des éléments objectifs et concrets.

Comment bien préparer sa contre-visite ?

Afin de réussir sa contre-visite immobilière, il est essentiel de bien la préparer. Voici quelques conseils pour vous aider :

  • Listez vos priorités : avant la visite, faites le point sur les éléments importants pour vous et les points que vous souhaitez vérifier lors de la contre-visite (surface habitable, nombre de pièces, exposition, état général…).
  • Notez vos questions : pour ne rien oublier, notez toutes les questions que vous souhaitez poser au vendeur ou à l’agent immobilier lors de la visite (charges de copropriété, travaux réalisés récemment, diagnostics immobiliers…).
  • Demandez l’avis d’un professionnel : si vous avez des doutes concernant certains aspects du logement (état du bâtiment, installations électriques…), n’hésitez pas à faire appel à un expert du bâtiment ou à un professionnel de l’immobilier pour vous accompagner lors de la visite.

Les points clés à vérifier lors d’une contre-visite immobilière

Pour être efficace, la contre-visite doit permettre de vérifier un certain nombre de points clés. Voici les principaux éléments à examiner :

  • La structure du bâtiment : vérifiez l’état des murs, des planchers et des plafonds, ainsi que la présence éventuelle de fissures ou d’humidité.
  • Les installations électriques et de gaz : assurez-vous que les installations sont conformes aux normes en vigueur et qu’elles ne présentent pas de risques pour votre sécurité.
  • La plomberie : testez le bon fonctionnement des robinets, des évacuations et des sanitaires.
  • L’isolation : interrogez le vendeur sur la qualité de l’isolation thermique et phonique du logement, et vérifiez si des travaux d’amélioration sont à prévoir.
  • Le chauffage et la ventilation : examinez le type de chauffage (électrique, gaz…) et son état général, ainsi que la présence éventuelle d’un système de ventilation (VMC…).

N’hésitez pas à prendre des photos ou à filmer la visite pour vous aider à vous remémorer les détails du logement après coup.

Bien négocier suite à une contre-visite immobilière

Si la contre-visite révèle des éléments négatifs ou non conformes aux informations fournies par le vendeur, il est possible d’envisager une négociation du prix de vente. Pour cela, il est important d’être bien préparé et de s’appuyer sur des arguments solides :

  • Basez-vous sur les prix du marché : comparez le prix du bien avec celui des logements similaires vendus récemment dans le même quartier ou la même ville.
  • Mettez en avant les travaux à réaliser : si la contre-visite a révélé la nécessité de réaliser des travaux importants (rénovation énergétique, mise aux normes électriques…), chiffrez leur coût et présentez-le au vendeur comme un argument pour négocier le prix.
  • Ne soyez pas trop gourmand : une négociation réussie est une négociation qui satisfait les deux parties. Il est donc important de rester raisonnable dans ses demandes et d’être prêt à faire des concessions si nécessaire.

La contre-visite immobilière est une étape clé dans le processus d’achat d’un logement. Elle permet de vérifier que le bien correspond bien aux attentes et aux besoins de l’acheteur, et de s’assurer que les informations fournies par le vendeur sont exactes. En préparant bien cette visite et en étant attentif aux points clés à vérifier, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour éviter les mauvaises surprises et réaliser une acquisition réussie.