Tous les ustensiles qu’on utilise dans notre cuisine ne se valent pas tous en termes de durabilité ; de maniabilité ou de résistance. Si on se concentre sur l’impact sanitaire qui de l’inox, la fonte, l’aluminium, la céramique, le bois ou autres nous offrent plus de sécurité.
Les matériaux à privilégier
· L’acier inox : le top
Un alliage de chrome, de fer, de nickel et de carbone, il offre un degré de résistance très élevé. L’inox qu’on utilise pour la cuisine est le type 10 /18 (pourcentage de nickel et de chrome). Cette norme a été établie par l’Union européenne, mais il y a aussi le type d’inox dépourvu de nickel, l’inox 18/0, moins robuste certes, mais parfait pour les personnes allergiques au nickel. D’un point de vue sanitaire, l’inox a une valeur sûre.
· Le verre borosilicate : l’irréprochable
Disposant d’une solidité doublée, ce matériau a été choisi par l’industrie chimique pour offrir un maximum de satisfaction aux utilisateurs. Fragile certes, mais supportant une température allant jusqu’à 500°C, le verre borosilicate est irréprochable pour notre santé, car il reste sans effets secondaires.
· La fonte : une très bonne amie
Alliant fer et carbone, la fonte est parfaite pour les cuissons longues, mais douces. Des atomes de fer peuvent se décrocher de la fonte, une oxydation peut aussi être observée, mais tout cela reste sans risque pour notre santé. Revêtu en émail, il est indispensable de choisir un produit de qualité et qui respecte les normes européennes.
· Le bois : un matériau très prometteur
Certes, on le reproche ne pas être assez hygiénique, mais depuis qu’on l’a innocenté, il est devenu l’un des meilleurs matériaux qui protègent au mieux l’environnement. Pour faire le bon choix, optez uniquement pour des ustensiles en bois brut, naturel et sans traitement chimique de protection.
· Le fer : rustique, mais fiable
Privilégiez par les « écolos », ce matériau est certes rustique, mais il reste fiable d’un point de vue sanitaire. Certes, il laisse un goût aux aliments, mais son prix très bon marché le rend encore très populaire.
· Le cuivre, uniquement pour les confitures
Certes, il est un bon conducteur thermique, mais son emploi ne peut pas être généralisé dans tous les ustensiles étant donné qu’il est très réactif sur le plan chimique. Toutefois, pour la confection de confitures il favorise la gélification.
Les matériaux à bannir
· Les plastiques, toujours à froid
Ce matériau ne doit jamais subir une cuisson au four ou au four micro-ondes. Cette interdiction concerna également les louches, les spatules ainsi que les écumoires en plastique. Les contenants en plastique de type n°4 et n°5 garanti sans phtalates sont aussi déconseillés.
· La céramique : moins écolo qu’il n’y paraît
Ce matériau est une alternative aux divers revêtements antiadhésifs suspects pour notre santé. Composée de silice et d’eau, la céramique aurait l’avantage de pouvoir être appliquée sur les ustensiles de cuisine à basse température. S’abîmant plus vite que le Téflon, ce matériau n’est pas aussi écolo
· Le silicone, à condition de faire le bon choix
Élaborée à partir de silicium catalysé avec du sel de platine (silicone platinium supporte 250 et 300°C) ou du sel de peroxyde (silicone peroxydé instable à partir de160°C), cette famille des élastomères est utilisable à condition de bien choisir la qualité de la silicone.
Les bêtes noires de la cuisine
Le PTFE a fait son entrée spectaculaire sur le marché grâce à sa particularité antiadhésive. Des études ont toutefois démontré qu’à basse température, ce matériau est inoffensif, mais à partir de 230°C, le PTFE libère des composés toxiques. À part le PTFE, l’aluminium est aussi la bête noire de la cuisine, notamment en matière de cuisson.